Forte d’une levée de fonds de 6 millions d’euros, Cajoo a démarré ses activités le 4 février dans le neuvième arrondissement de Paris, avant de gagner d’autres quartiers.
Lancé au début du mois de février 2021, Cajoo est un service de livraison de courses à domicile fondé par Henri Capoul, Guillaume Luscan et Jérémy Gotteland. La jeune entreprise a pour objectif de délivrer tous les produits du quotidien en un temps record, à moindre coût et répondre à un besoin qui a émergé durant la pandémie.
Pour le moment, l’application n’est effective que dans Paris et principalement sur la rive droite de la capitale française. Le président de Cajoo, Henri Capoul, vise l’ouverture d’une cinquantaine d’entrepôts d’ici la fin 2021.
Le concept de Cajoo
L’idée est de créer un magasin de proximité digital. Un système de livraison de produits comparables à ceux que l’on trouve dans les épiceries de qui permet de faire des achats du quotidien. Les produits, commandés par Cajoo directement auprès des marques, sont stockés dans des entrepôts fermés au public et d’une surface d’environ 100 m2. Ces locaux sont un peu comme une épicerie classique, sauf que là les rayons sont resserrés, ce qui permet de stocker plus de produits. Des employés sont chargés de préparer les commandes, puis de les mettre à disposition des livreurs, qui assurent ensuite la livraison à vélo électrique en 15 minutes. Cajoo se positionne sur « le créneau du tout-tout-de-suite», c’est-à-dire sur les moments qui ne sont pas planifiés.
Une livraison de 15 minutes
Le service de livraison, disponible 7j/7 de 7h30 à 0h30, est accessible via une application. Cajoo, qui promet des prix compétitifs, assure réaliser les livraisons en 15 minutes seulement au prix d’1,95 euros (la livraison est gratuite à partir de 40 euros d’achat). Pour répondre à la demande des 15 minutes, chaque entrepôt a un rayon défini pour couvrir la distance dans le temps imparti. Les livreurs sont munis par l’entreprise d’un vélo électrique, un casque, une veste, un porte-téléphone et enfin un sac de la marque pour transporter les produits. L’ensemble est stocké à l’entrepôt.
Comment ça fonctionne ?
Le fonctionnement est simple. Depuis l’application, le client fait ses courses comme dans un supermarché en ligne en sélectionnant ses produits dans les rayons (alimentation, produits d’hygiène et de nettoyage). Elle propose déjà 700 références (Plats à réchauffer, alcool, produits alimentaires, de nettoyage, d’hygiène…). Une fois validé, le panier est livré en vélo électriques par des employés de Cajoo depuis son entrepôt basé dans le 9e arrondissement de la capitale. La startup pourrait aussi utiliser les services de Stuart, une société de coursiers. Le service est disponible de 7h30 à 00h30 tous les jours de la semaine.
La start-up s’étend rapidement
Cajoo a ouvert son premier « dark store » dans le 9e arrondissement de Paris et veut desservir dans un premier temps les habitants vivant dans les zones situées aux alentours. Mais la société compte ouvrir plusieurs autres entrepôts dans les six prochains mois, avec l’enjeu de mailler entièrement la capitale d’ici quelques mois, puis d’autres villes françaises. À date, Cajoo compte 9 entrepôts dans la capitale.
Au-delà de Paris, Cajoo projette également de se lancer dans une dizaine de villes françaises d’ici à la fin 2021. Un entrepôt est ouvert le 21 avril à Lille. « Il y a une grande excitation du marché autour de ce modèle », estime Henri Capoul. Ce qui pourrait impliquer, si la startup tient ses promesses, de frapper très vite à la porte des investisseurs pour réaliser une nouvelle levée de fonds.
Cajoo a levé 6 millions pour lancer son service
La start-up a levé 6 millions d’euros en amorçage auprès de Frst et de XAnge. Une levée de fonds qui va permettre à l’entreprise de faire grandir son équipe avec des talents dans de multiples domaines tels que la tech, les opérations, le marketing ou encore le support client et de construire un modèle opérationnel robuste, afin de proposer la meilleure expérience d’achat possible aux utilisateurs.