Le 30 novembre dernier, Aldi a officialisé le rachat de 545 magasins de l’enseigne Leader Price.
Un mois après, ce rachat de Leader Price par Aldi va provoquer la fermeture de 31 magasins, soit 240 salariés qui vont devoir se trouver un autre avenir professionnel. La casse sociale était prévisible dans ce rachat. Malgré l’ambition de protéger les emplois, elle semble inévitable. « Les salariés seront naturellement accompagnés et bénéficieront de mobilités internes au sein du réseau d’Aldi », indique l’enseigne Aldi.
Avec ces fermetures prévues, Aldi compte se faire une place dans le paysage de la grande distribution en France. L’enseigne compte « rassembler » son réseau de magasins et celui de Leader Price, « qui sont géographiquement très complémentaires ».
Les 31 magasins menacés de fermeture le sont « pour des raisons de concurrence ou de trop grande proximité avec notre réseau », souligne l’enseigne allemande. Ces magasins seront cédés.
Des fermetures effectives à l’été 2021
Les magasins cédés devraient fermer leur porte à l’été prochain. Au plus tard pour septembre prochain. Côté emploi, Aldi compte reclasser les 240 salariés concernés : « nous souhaitons conserver tous les emplois […]. Les salariés seront naturellement accompagnés et bénéficieront de mobilités internes au sein du réseau d’Aldi »
D’autres magasins sont néanmoins menacés de fermeture. Toujours selon la CGT, la liste pourrait s’allonger à 130 magasins. Ce serait en tout et pour tout 1500 salariés menacés.