Prendre des nouvelles de quelqu’un… décédé
En tant que directeur et après 34 ans de grande distribution, je prends parfois le temps de reprendre contact avec d’anciens salariés partis à la retraite. Je le fais parce que c’est important de prendre contact avec ses gens qui ont connu les évolutions du magasin et avec qui on a construit des projets ensemble. Un jour, je prends des nouvelles d’une personne et j’apprends qu’elle est décédée. Le choc.
Malaise quand tu demandes au client comment il va
Nous sommes en période fins d’année. Une habituée du magasin déambule dans les rayons. La voyant se précipiter pour faire ses courses, chose pour le moins inhabituelle de la part de cette cliente, je lui demande si elle va retrouver sa famille. Et là elle répond : “Non, j’enterre ma petite fille”. Malaise.
Deux palettes de yaourt à plat
C’est ma première semaine de travail dans ce magasin et pour la première fois j’essaie d’utiliser un transpalette électrique. Sauf que par inexpérience, je l’ai mal positionné. J’ai essayé de lever une palette d’ultra-frais que j’avais d’ailleurs pris soin de défilmer. Et là, catastrophe, deux piles entières de yaourts qui s’exposent par terre et bien sûr en rayon. La galère.
Le MSI dans la cuvette des toilettes
Une fois, je suis allé aux toilettes. J’avais laissé le MSI dans ma poche arrière. Et là, maladresse, au moment de me rhabiller, le MSI tombe dans la cuvette. Au moment où je tire la chasse d’eau, j’ai réussi à le retenir avec la ficelle. Gorgé d’eau, il ne fonctionnait plus. J’ai dû raconter l’histoire à la femme du patron.
Arrêt sur image sur une (sublime) cliente
Un jour en rayon je sers un client et je vois une femme magnifique… Arrêt sur image et le client le remarque. De fait, je m’excuse et lui dis : désolé je viens de voir un avion de chasse ! “Avec cela dans son lit on ne dort pas à la salle de bain” lui dis-je. Le client me dit qu’il comprend. Quelques secondes après, la femme arrive vers lui et l’embrasse. Et là il me regarde et me dit : “je vous confirme je ne dors pas à la salle de bain…”. Grand moment de Solitude.
RIP le gilet
En rayon, je ramasse mes cartons avant de filer à la balle jeter mes cartons. Ayant trop chaud, je retire mon gilet, je le pose dessus mon caddie et au moment de vider mes cartons à la benne, j’y pense plus, le gilet par à la benne avec les cartons. Je ne l’ai jamais retrouvé. RIP gilet.
Quand tu penses bien faire
Un jour une cliente me demande d’attraper une bouteille en haut sur les étagères. N’étant pas très grand, je fais tomber une bouteille à côté et dans un élan je dis “put****, ce n’est pas possible j’ai la polio”. En donnant la bouteille à la dame, je la vois repartir bras paralysé. Malaise.
Quand tu déplaces le magasin
En rayon, je conduis le transpalette électrique. Pressé, je conduis à l’envers, avec une avec une palette dessus. Par mégarde, je ne vois pas le roll qui est resté au milieu du rayon. Bien entendu, je fonce dedans et je finis par déplacer le rayon saisonnier d’un bon mètre.
L’inventaire raté
C’est mon premier inventaire au frais dans mon nouveau magasin. N’étant pas habitué par le scan, je fais l’inventaire du rayon. Puis arrivée vers la fin de l’inventaire, je fais une mauvaise manip’ et là, j’efface toutes les données. Obligé de tout recommencer.
Un semi entier de bouchée à la reine
C’est mon premier Noël en tant que responsable boucher. Un jour je reçois un semi entier de croûte à boucher pour les bouchées à la reine. On a fini par tout vendre au bout de 2 mois juste avant la DDM (heureusement qu’elle était de 12 mois).
Les abricots au sol
Un beau jour d’été en tant que préparateur de commande fruits et légumes dans une centrale vient la pause. Intelligemment, je m’appuie le coude contre le transpalette électrique et sans faire exprès je fais lever le transpalette électrique qui fait retourner une palette entière d’abricot. On a donc passé toute l’équipe notre temps de pause à ramasser les abricots qui était tombé partout dans l’entrepôt.
La foire aux vins commence bien
En pleine installation de la foire aux vins, mon chef me demande de faire une pyramide avec des cartons et de sortir quelques bouteilles. Ayant presque fini, je demande à mon chef de valider et là, un coup de transpalette vient tout faire tomber. Il était 8h du matin et le magasin allait ouvrir.
Quand tu viens aider tes collègues et puis non
Je suis employé en épicerie. Un jour en période de canicule je dépanne le rayon liquide. Pas habituée, je m’en vais remplir le rayon eau et je retire au cutter le film plastique. Sauf que j’y suis allé franchement. Je vous laisse imaginer l’eau partout.
Pressé de partir
Finir sa journée à 12h. Demander à 11h55 si je peux partir. Mon chef me répond par : “range la palette d’oeufs et tu peux y aller”. Résultat, trop pressé, je fais tomber la palette d’oeuf. 1h 30 de ménage.
Oups, ce n’était pas la bonne personne
Le téléphone sonne. Sur l’écran je lis “appel caisse centrale”. Et là elle demande : “qui est-ce”. Pensant reconnaître la voix, je réponds : “c’est ton cul”. C’était la directrice.
Un écart d’âge
En magasin, je passe dans les rayons et un client me demande un renseignement un lit bébé. Ne connaissant pas assez le rayon, je le redirige vers une vendeuse. Un mètre plus loin une dame me demande exactement le même renseignement, je lui réponds « ma collègue arrive, j’ai renseigné votre mari » et là elle me répond « ce n’est pas mon mari c’est mon père ». Grand moment de solitude.
Quand tu te fais prendre à ne rien faire
À un moment de la journée ayant peu de clients en magasin, je décide de ne rien faire et me posant tranquille dans mon labo. Et là la fille du PDG passe. Elle me demande : “qu’est-ce vous faîtes ?”. Je lui réponds “rien”. Et elle de me répondre : “et vous trouvez ça normal comme réponse ?”. Je n’ai pas réussi à lui faire croire que j’étais en train de faire quelque chose vu que je ne faisais rien ! Elle a fini par se barrer.
Une entorse à la rapidité
Je suis chargé à la mise en rayon aux fruits et légumes. Au moment de la pause, Mmes collègues me disent qu’ils m’attendent. Je me dépêche avec mon caddie pour ramener les derniers colis en rayon. Et là sur mon chemin, je glisse sur un radis. Le caddie se casse la gueule et moi aussi. Résultat : entorse du genou et 15 jours d’arrêt.
L’employé et le pot de peinture
Un jour au rayon bricolage dans une enseigne spécialisée, c’est la course pour finir à 16h. J’arrive tout de même à finir les travaux, mais un couvercle de pot de peinture de 5L me résiste. J’insiste avec le pied pour le fermer et là le couvercle vrille. Je me retrouve la jambe jusqu’en dessous du genou dans la peinture. Il était 16h passé et tous mes collègues étaient parti. Résultat j’ai raclé ce que je pouvais et j’ai traversé tout le magasin afin de retourner au bureau avec un sac poubelle autour de la jambe pour éviter de mettre de la peinture partout. Quand je suis arrivée au bureau ma manager a râlé, car je n’étais pas encore partir (16h30), je ne vous raconte pas la tête qu’elle a faite quand je lui ai expliqué.
Les maladresses avec les clients
En caisse, une cliente arrive avec nappe et serviette jetable de couleur. Contente, je lui dis “vous allez faire la fête ?”. Et elle me répond : “non c’est la date d’anniversaire de la mort de mon mari”. Oups.
En caisse, je demande à un client s’il veut les vignettes. Me répondant non, je lui réponds que j’ai vu son fils les prendre tout à l’heure et qu’il serait intéressé. Le client me répond que son fils est mort en décembre et on était à peine en février. J’ai réalisé après coup que je l’avais confondu avec un autre client.
En caisse, je voyais souvent un couple de petits vieux. Ils passaient tout le temps à ma caisse. À Noël, ils m’offrent une boîte de chocolat. Début d’année, je revois le monsieur seul et je lui demande pourquoi il n’est pas avec sa femme. Le client se met à pleurer et me dit que sa femme est morte juste après Noël. Je ne savais plus où me mettre.