Le catalogue promotionnel est un objet de communication fondamental, puissant et encore générateur de trafic en magasin. Mais l’avenir du prospectus s’inscrit en pointillé…
Durant la période de confinement liée au Covid, la demande en ligne a connu une forte croissance pour Carrefour. Les achats drive et livraison à domicile sont de plus en plus nombreux. Les magasins eux, restent ouverts et Carrefour doit continuer à promouvoir le catalogue pour générer du trafic en magasin et maintenir une croissance rentable. Cependant, le distributeur a décidé de digitaliser ses catalogues.
Des catalogues consultables sur Messenger, WhatsApp et YouTube
Après avoir digitalisé ses catalogues sur Messenger et Whatsapp, le géant de la distribution a décidé de numériser ses catalogues sur la plateforme YouTube. Ainsi, les clients peuvent consulter les catalogues magasins en vidéo. « Chez Carrefour, notre réflexion sur le catalogue et sa digitalisation vise dans chacune de nos innovations à permettre à nos clients de vivre une expérience, une expérience catalogue, une expérience de découverte de ses promotions. La vidéo et d’autant plus la vidéo longue, nous semblait être un format de choix et à fort potentiel pour y répondre… en la twistant un petit peu », explique Thomas Rudelle, Global Digital Marketing Director de Carrefour, dans un post LinkedIn. L’enseigne teste ce moyen depuis décembre 2020. Cette vidéo, d’une durée moyenne de deux minutes, fait une présentation du catalogue avec des zooms sur quelques produits remisés, le tout grâce à une voix off qui anime ce contenu. La vidéo n’est pas personnalisée, et incite, à la fin, à s’abonner dans le but de recevoir ce support digital chaque semaine. Après ces premiers mois de test, le bilan est très encourageant. En moyenne sur chaque vidéo il y a plus de 1,5 millions de vidéos jouées, et près de 35% des internautes regardent la vidéo jusqu’à la fin. Mais également, l’enseigne a généré plus de 200k de visites en magasin.
Toujours dans le cadre de la digitalisation, Carrefour va arrêter la diffusion de ses catalogues dans les boîtes aux lettres dans deux villes (Lille et Soyaux). Par contre, les clients peuvent toujours choisir entre version papier ou digitale.
Selon le distributeur, «à terme, cette dématérialisation des catalogues devrait permettre d’économiser sur une année, 300 tonnes de papier, soit plus de 5 millions d’exemplaires pour Lille et 260 tonnes de papier, soit près de 4 millions d’exemplaires pour Soyaux.»