Dans cette newsletter, nous partageons nos analyses et études de cas. Nous analysons la visibilité de supermarchés et hypermarchés dans des zones géographiques précises afin de mieux comprendre la stratégie locale des enseignes et lever quelques idées reçues. Ces données de visibilité organiques sont issues de notre analyse de janvier à février 2021.
La stratégie réseaux sociaux locale des enseignes à Nantes
Avec de nombreux hypermarchés, la ville de Nantes est une étude de cas intéressante à analyser. On retrouve pas moins de 9 hypermarchés généralement situés en périphérie de la ville. Ce sont eux qui drainent le maximum du chiffre d’affaires sur la zone. D’autres magasins de proximité et discounters complètent le maillage de la ville.
La concurrence est rude à Nantes. Autour de 4 imposants hypermarchés E.Leclerc (Atlantis, Basse-Goulaine, Paridis et Orvault), on retrouve notamment deux hypermarchés Auchan (Saint-Herblain et Saint-Sébastien) et un supermarché U à Vertou .
Info importante, le Auchan Saint-Herblain est aussi celui qui a renoncé au prospectus. en mai dernier. Ayant une population urbaine, l’hypermarché avait fait le choix du digital pour compenser. Nous verrons que dans les faits (sur Facebook en tout cas), le magasin n’est pas pour autant le plus visible.
Visibilité selon la taille de la population
Pour compléter l’analyse, nous avons comparé la taille de la communauté et le nombre d’interactions en fonction de la population située à 5 kilomètres alentour.
Cette donnée des 5 kilomètres alentours est obtenue via l’outil publicitaire de Facebook qui estime la couverture potentielle dans la zone en fonction du nombre de profils ayant un compte sur le réseau social. Cf images ci-dessous.
En croisant les données, cela nous permet de calculer un ratio de visibilité locale sur Facebook. À ce jeu-là, le E.Leclerc Atlantis et celui de Basse-Goulaine affichent les meilleures performances.
Le Auchan Saint-Herblain qui a fait le choix de renoncer au prospectus figure parmi les magasins les moins performants sur le digital. Avec une taille de communauté de 5000 personnes fans, le magasin affiche une visibilité en volume d’interactions très faible : 0,54. La baisse de visibilité du papier n’a pas été compensée par le digital.
Autre information importante, les deux magasins Carrefour, pourtant très bien situés autour de deux bassins d’audiences importants, peinent à assurer la concurrence avec les autres magasins de la ville. Les deux magasins sont très peu visibles sur les réseaux sociaux (au moins de manière organique).