Le virus continue toujours de circuler. La France se doit de prendre des mesures restrictives pour limiter la propagation du virus. Le président a insisté qu’il fallait « réduire nos contacts un peu inutiles ».
Parmi les mesures fortes, le président a notamment annoncé la mise en place d’un couvre-feu avec pour objectif de ramener les 20 000 cas par jour à 3 à 5 000 nouveaux cas covid par jour.
La circulation sera limitée : dès samedi, des attestations pour les professionnels qui se lèvent tôt
Pour celles et ceux qui travaillent de nuit, il y aura des autorisations. Pour la France qui se lève tôt, le président assure qu’il y aura des contrôles et des amendes de 135 euros pour ceux qui ne respectent pas le couvre-feu et qui n’auront pas d’attestation de déplacement. En cas de récidive, elle s’élèvera à 1500 euros.
Pour le moment, ces attestations ne concernent que huit métropoles en France : Lille, Grenoble, Lyon, Aix Marseille, Montpellier, Saint-Etienne et Toulouse. Ce couvre-feu durera six semaines, jusqu’au 1er décembre.
« Il serait disproportionné de reconfiner le pays », insiste le président de la République.
« Pour tous ceux qui travaillent plus tard, il y aura une autorisation. Pour ceux qui ont des urgences sanitaires, il y aura des autorisations. Il n’y aura pas une interdiction de circuler, il y a aura une stricte limitation aux bonnes raisons. On n’ira plus au restaurant, chez des amis, faire la fête », a insisté le président.
Les salariés de la grande distribution des huit métropoles, concernés par les horaires matinales et de fermetures tardives, devront donc fournir une autorisation dès samedi.
Vivre avec le virus mais continuer à se protéger les uns les autres
Le président a tenu à rappeler que la France n’a pas « perdu le contrôle, mais nos urgences sont dans une situation qui est plus préoccupante qu’alors ». « Ce virus frappe toutes les catégories d’âges », et « la moitié du nombre de covid en réanimation ont moins de 65 ans », tout en reconnaissant que la France était « dans une deuxième vague ».
Emmanuel Macron a également concéder qu’il y aura « des conséquences économiques » pour de nombreux secteurs.
« Nous en avons jusqu’à l’été 2021 au moins avec ce virus », affirme également le président. Encore plusieurs mois de patience donc pour les Français qui vont devoir continuer à respecter les gestes barrières.