L’occasion pour lui de revenir sur la bonne forme de l’enseigne en 2019 dont le chiffre d’affaires a progressé de près de 3 %. En pleine santé, l’enseigne aux 600 hypermarchés assure plus que jamais sa position de leader en France.
On ne parlerait presque que des bons résultats de l’enseigne Leclerc en ce moment. Dans un contexte difficile et face à des enseignes intégrées en difficulté, le président de l’enseigne est revenu sur les bonnes performances du mouvement Leclerc.
Image d’une enseigne à prix bas colle à la peau de cette enseigne : “cela démontre que notre positionnement prix et notre discours sur le pouvoir d’achat ont été compris. Preuve de notre attractivité, 350 000 consommateurs supplémentaires sont venus dans nos magasins” commente Michel Édouard au micro de BFM TV. Un vecteur d’attractivité qui a permis à Leclerc de conquérir de nouveaux clients.
Pour accélérer sa croissance, l’enseigne également sur le recrutement de profil plus compétent et plus expert. L’ambition et de pouvoir embaucher près de 15 000 personnes dans les 5 prochaines années.
La surface et segment identique, nous proposons souvent 30 % de références de plus que le plus doté de nos concurrents.
Non, ce n’est pas la fin des Hypermarchés
Avec la force d’être un groupe d’indépendant, a contrario des enseignes intégrées, le groupe profite de son agilité pour s’imposer sur le marché, alors même que les enseignes concurrentes intégrées prévoient des plans de licenciement et des structurations.
Le patron de l’enseigne explique également que l’hypermarché à de l’avenir, en tout cas un “hyper à taille humaine” précise-t-il. “Ce sont des lieux d’attraction donc il faut investir beaucoup. La première réponse de Leclerc (…) avec l’extension du digital, c’est déjà de ‘re-rendre’ le magasin plus attractif”.
Le numérique prend (désormais) une place importante
Toutefois, si effectivement l’enseigne figure parmi les magasins les moins chers de France, l’enseigne a d’autres ambitions et investit également dans la révolution dans laquelle le secteur est confronté.
Premier vecteur de croissance, “le drive, le e-commerce ou encore la livraison à domicile ont contribué après de 24 % de la croissance du chiffre d’affaires” assure le président dont l’enseigne a été pionnière en France. Preuve que le numérique possède une part essentielle dans l’économie de la grande distribution.
La révolution qui attend la grande distribution est aussi fortement orienté autour de nouvelles attentes du consommateur. Pour cela le groupe mise sur le mieux manger autrement dit “moins de pesticides, plus de certifications, moins de sel, moins de gras, plus de bio”. Un changement majeur complété par la forte volonté de confirmer son ancrage territorial : Michel-Edouard Leclerc explique notamment que 12 000 contrats en circuit court on été signé avec des producteurs
Consommer et communiquer locale
Ce sera l’un des enjeux les plus importants des 5 prochaines années. Internet a une grande part dans la croissance de chiffre d’affaires de l’enseigne de la grande distribution : “le digital est aussi important parce qu’il structure toute la relation avec les clients. Il y a des tas de systèmes de dialogue qu’il faut savoir créer”.
Les réseaux sociaux, pour ne pas les citer, mais également tous les autres canaux de communication sont fortement utilisés et mobilisés au sein de chaque magasin. Véritable levier de communication, s’ils sont bien utilisés, concède à l’enseigne une visibilité forte auprès d’une audience cible. Comme en témoigne notamment c’est deux classements qui place de nombreuses enseignes Leclerc dans le top 20 des enseignes qui génèrent le plus d’interactions sur les réseaux sociaux et qui cumulent le plus de fans sur la page facebook.