Pas question pour de nombreux salariés. Toutefois, le gouvernement semble se pencher sérieusement sur la question pour faciliter l’ouverture des commerces après 22h.
Pour cela, le gouvernement souhaite ne plus compter les heures entre 21h et minuit comme des horaires de nuit.
Cette décision qui ne prend pas en compte les conséquences pour les salariés du secteur, qui jusqu’à présent étaient majorés pour ces heures effectuées.
Favoriser la croissance des commerces avant tout
Ainsi, les commerces alimentaires pourraient ouvrir jusqu’à minuit sans que cela soit qualifié comme du travail de nuit. Un projet de loi justifié “afin de favoriser la croissance des entreprises, d’adapter la législation applicable en matière de travail de nuit aux évolutions sociétales et aux nouveaux modes de consommation”.
L’objectif est clairement affiché : permettre à l’ensemble des commerces alimentaires d’ouvrir plus longtemps afin de leur permettre de générer plus de profit, et ce dans un contexte de modification des comportements des consommateurs, toujours plus enclin à ces ouvertures tardives.
Et les salariés dans tout ça ?
Cette décision vise ici à contourner l’interdiction du travail de nuit. Une décision qui va impacter la vie de nombreux salariés de la grande distribution, déjà très impactés, psychologiquement et physiquement, par les contraintes du secteur. Aujourd’hui, cette décision n’offre aucune perspective de contrepartie financière pour les salariés.
L’une des premières conséquences concerne la présence de moyens de transport, qui au-delà de certaines heures en périphérie des villes, sont aux abonnés absents.