Les géants de la grande distribution font l’actualité en ce moment. Après les difficultés de Carrefour et d’Auchan, c’est au tour de Casino d’être en proie aux difficultés.
Nouveau coup dur pour un géant de la grande distribution. Casino, qui possède de nombreuses enseignes en France (Monoprix, Franprix, Naturalia ou encore Cdiscount) a appris ces derniers jours que sa maison mère, Rallye, faisait l’objet d’une procédure de sauvegarde.
Rallye est en effet face à une dette colossale de 2,9 milliards d’euros.
Devant une telle dette à combler, le géant de la grande distribution, qui est actuellement dirigé par Jean-Charles Naouri, pourrait envisager la cession de plusieurs magasins. Dans un courrier exceptionnel adressé aux 77 000 salariés du groupe, il écrivait :
« une démarche de protection […] destinée à mettre un terme aux attaques répétées et de grande ampleur de la part de fonds spéculatifs, dont Casino est la cible depuis de longs mois ».« cette décision n’a aucune conséquence opérationnelle, sociale, ni financière pour le groupe Casino, dont Rallye demeure l’actionnaire de contrôle. Elle n’a pas davantage de conséquences sur la gouvernance de Casino, ni sur ses équipes dirigeantes. »
Un discours qui se veut rassurant
Si le dirigeant se veut rassurant, l’ambiance est tendue au sein d’un groupe où les salariés se plaignent de sous-effectif. Salariés et syndicats demandent actuellement plus de transparence.
La CGT pointait récemment « un allégement de l’effectif de plus de 15 000 personnes en cinq ans en France ». Reste à savoir quand le groupe parviendra à sortir de cette situation.
La chute de Rallye interrompue... par une suspension de cotation, ce qui n'empêche pas les obligations Rallye et l'action de sa filiale Casino de poursuivre leur baisse https://t.co/oqZcVvoDuU pic.twitter.com/Ih400CdsaA
— BFM Crypto (@BfmCrypto) May 23, 2019