⚡ Des Outils, des Ressources et des Idées pour préparer le Commerce de Demain Plus d'infos

Vincent, 26 ans, un passionné au rayon marée

Aujourd’hui nous rencontrons Vincent, employé de 26 ans, qui travaille dans un rayon marée. On le sait, un rayon métier requiert une grande exigence et il est vecteur de l’image de marque du magasin.

Jonathan Le Borgne
Jonathan Le Borgne

En quelques mots, que penses-tu de ton rayon ?

Ce rayon demande à se lever très tôt le matin. C’est un rayon qui se veut physique car la mise en place de l’étal demande beaucoup d’énergie. Ce dernier se doit d’être propre, varié de produits et créatif. Il faut séduire les clients.

Les métiers de bouche peinent encore à recruter. Quelles stratégies adoptent les enseignes selon toi ?

Les grandes enseignes mise énormément sur ce rayon. C’est un métier qui devient stratégique pour les magasins car il représente la qualité de fraîcheur du magasin. Il est essentiel de disposer de bons produits c’est-à-dire des poissons frais et panachés afin de pouvoir satisfaire la demande des clients. Le rayon nécessite également une forte expertise métier, d’où beaucoup de formations, car ce rayon demande beaucoup de connaissances techniques. Il faut notamment prendre en considération les demandes de conseils des clients et de leur donner satisfaction pour qu’ils reviennent la prochaine fois.

Comme tous les rayons, celui de la poissonnerie a beaucoup évolué. La demande s’est complexifié et est devenue très exigeante, pas vrai ?

En effet, en France, le nombre de consommateurs en poisson augmente chaque année et devient de plus en plus demandeur. Le rayon s’est complexifié en partie grâce au succès des émissions culinaires qui ont su attiser la curiosité des clients. Cela impose une adaptation constante du chef de rayon et son équipe.

Toutes enseignes confondues, il devient difficile de recruter des jeunes professionnels. Quel regard portes-tu sur cette situation ?

C’est vrai que le métier peine à séduire les jeunes. Pour autant, il faut saluer le travail de formation et d’innovation des managers pour réveiller cette passion auprès des jeunes. C’est un métier réputé comme très contraignant ce qui explique la réticence de certains. Toutefois, les enseignes mise de plus en plus sur ces rayons traditionnels et leurs équipes comme vecteur de professionnalisme et d’image pour le magasin. C’est le cas chez le Super U pour lequel je travaille. Ça devient un métier très valorisant ! L’implication n’est plus la seule clef de la réussite dans ce rayon, mais plutôt la passion et les compétences, car ce sont ces éléments qui sont mis à l’honneur pour que la grande distribution garde son professionnalisme.

Métier

Jonathan Le Borgne Twitter

Éditeur de Je Bosse en Grande Distribution. Passionné par la transition numérique des entreprises. Consultant, formateur et stratège en communication digitale pour la grande distribution.

commentaires