Robots, data et retail media : quand la technologie redéfinit le category management

Robots, data et retail media : quand la technologie redéfinit le category management

Explorateur infatigable de l’innovation en category management, Georges Mirza a partagé une vision claire et sans détour : nous entrons dans une nouvelle ère, celle où la technologie — et en particulier la robotique, la donnée alternative et le retail media — va transformer radicalement les pratiques du commerce.

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Cet article est issu des conférences du CATMAN French Forum. Pendant deux jours, les plus grands experts du Category Management — venus de France, des États-Unis, d’Amérique latine, de Belgique, du Maroc et d’Asie — ont partagé leurs visions sur l’avenir de notre métier, à l’ère de l’intelligence artificielle. Replay et présentation des 11 conférences à retrouver ici.

Trois révolutions qui redessinent le terrain de jeu

Lors de son intervention, Georges Mirza a centré son propos sur trois grands leviers technologiques : la robotique, les données alternatives et le retail media. Ces outils ne sont pas juste des gadgets impressionnants — ils sont en train de devenir des fondations du category management de demain.

Première brique : la robotique en magasin. Bien plus que des gadgets, les robots permettent aujourd’hui de collecter en temps réel des données d’exécution sur le point de vente. Nettoyage autonome, vérification des rayons, disponibilité produit... Ils génèrent ce que Mirza appelle une donnée « Relogram » : une image réelle de ce qui se passe en magasin, comparée au planogramme théorique.

« Ce qui va transformer la gestion de catégories, c’est cette capacité à capturer la réalité du linéaire en temps réel, et à la confronter à notre planification. »

Ensuite, les caméras connectées et dispositifs mobiles (tablettes, téléphones) permettent de renforcer la précision et de couvrir des zones inaccessibles aux robots. Ces technologies sont déjà déployées par certaines enseignes, ou directement par les industriels pour des missions d’audit, de testing, ou d’analyse des frigos, meubles frais, etc.

Alternative data : une autre manière de comprendre le shopper

Deuxième levier évoqué par Georges : les données alternatives, qui changent la manière de faire de l’analyse catégorielle. Là où la donnée classique (panels, ventes, questionnaires) domine encore, de nouvelles sources — réseaux sociaux, vision par ordinateur, analyses d’images — viennent enrichir la lecture.

« Aujourd’hui, nous partageons des millions d’images et de contenus sur les réseaux. Ces données, croisées avec les données classiques, vont changer notre compréhension du comportement shopper. »

Avec des solutions comme Picasso Retail, il devient possible de lire et structurer ces flux visuels pour identifier les tendances, les zones de consommation, les typologies de clients et nourrir les stratégies de segmentation.

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