L'enseigne détenue désormais à 100% par Moez-Alexandre Zouari cultive sa différence vis-à-vis des enseignes numéro en France : « On ne marche pas du tout comme la grande distribution... On essaye de s'implanter au plus proche de nos clients et faciliter la vie de nos clients, », nous explique Jean-Michel Legrand, responsable régional de l'enseigne avec qui nous avons échangé sur un podcast.
Mais au-delà de cette proximité avec les clients, Picard doit aussi faire face à des enjeux importants dans la gestion de ses équipes et de ses ressources humaines. On a souhaité comprendre comment l'enseigne luttait contre le turnover et l'absentéisme avec une plateforme agile Laponi de Cegedim Business Services
Une enseigne à taille humaine avec des défis spécifiques
Picard compte des magasins de petite taille : « Nos magasins sont tous différents... En moyenne, nos surfaces font de 100 à 250 mètres carrés ». Ces structures réduites posent des défis logistiques et humains uniques. Avec des équipes de seulement « 4 collaborateurs par magasin en moyenne », nous précise Jean-Michel, chaque absence peut avoir un impact significatif : « si une personne est absente, cela impacte directement l'activité », remarque-t-il en ajoutant que certains magasins ont parfois dans le passé dû fermer plus tôt faute de personnel disponible.
L'absentéisme et le turnover sont des problématiques récurrentes. Avec un taux de turnover de 20% et un absentéisme de 7% environ, Picard doit continuellement trouver des solutions pour maintenir la performance de ses magasins. « Si on n'a pas les bons collaborateurs au bon endroit, ça devient beaucoup plus compliqué, » souligne le responsable régional.
Laponi : une solution innovante pour gérer les absences
Pour répondre à ces enjeux, Picard a adopté une solution innovante en optant pour la plateforme Laponi.
« Laponi nous a proposé un outil pour gérer les absences... C'est une plateforme où nos CDD et temps partiels peuvent accepter des missions dans d'autres magasins selon leur disponibilité ».
Cette flexibilité permet aux collaborateurs de moduler leur emploi du temps et de travailler dans plusieurs magasins de leur zone géographique, tout en aidant les responsables à gérer les absences de manière plus efficace.
« Laponi simplifie grandement le processus pour les responsables de magasins. Il suffit de mettre en ligne le besoin, cela prend deux minutes, et on a un taux de réponse de 80 % », explique le responsable régional. Cette réactivité permet d'assurer la continuité des opérations, même en cas d'absence imprévue, et d'éviter la perte de chiffre d'affaires due à des magasins sous-staffés.
Une flexibilité bien accueillie par les employés
La flexibilité offerte par la plateforme Laponi est particulièrement bien perçue par les salariés, en particulier les jeunes actifs et les étudiants. « C'est très bien vu parce qu'en fait, c'est vraiment sur la base du volontariat. [...] Les responsables de magasins parlent de la plateforme aux collaborateurs, ils créent leur compte et après, ils ont accès à toutes les demandes ». Cela leur permet de choisir leurs missions en fonction de leur disponibilité, sans engagement à long terme.
Les profils des utilisateurs sont variés : « une grande partie, effectivement, c'est des jeunes actifs, des étudiants qui ont besoin de travailler ». Cette diversité permet de répondre à des besoins spécifiques de chaque magasin et de chaque collaborateur.
Les avantages pour Picard et ses collaborateurs
En plus de la flexibilité, la plateforme Laponi permet de simplifier la gestion administrative.
« Toute la partie contractualisation est décentralisée [...] chaque mission qui est acceptée par un collaborateur nécessite un contrat de travail »
Ce processus fluidifié réduit la charge de travail des responsables de magasin et garantit que chaque mission est correctement encadrée.
Pour les collaborateurs, cette solution offre plus d'opportunités de travail sans les contraintes d'un emploi fixe.
« On a proposé à nos temps partiels de s'inscrire sur cette plateforme pour leur donner la possibilité de travailler plus... sur le volontariat bien sûr ».
Ce modèle de travail flexible répond aux attentes des jeunes générations, qui veulent travailler « différemment » et avec moins de contraintes : « Les jeunes veulent travailler, mais différemment. [...] On essaye de s'adapter, sinon on se ferme des portes ».