L’une des catégories phares de la structure est les Agrumes, cultivés en agriculture raisonnée. En effet, Anecoop travaille sur une approche respectueuse des agriculteurs et de l’environnement, grâce à des pratiques culturales d’agrumes durables et innovantes.
Ses centres de recherche et développement, situés respectivement à Valence et Alméria, articulent leurs investigations autour de 3 axes : l’agriculteur et l’agriculture, en développant par exemple de nouvelles techniques culturales (travail sur les différents paramètres de production, gestion de l’eau,..), le consommateur (amélioration des qualités organoleptiques des produits) et les clients distributeurs (optimisation des calendriers de commercialisation, des calibres,..).
Une approche qualitative et respectueuse des agriculteurs
Anecoop est l’un des derniers opérateurs de poids à fonctionner comme une coopérative de second degré. Cette approche est en effet devenue rare car de plus en plus de structures de fruits et légumes sont rachetées par des fonds de pension ces dernières années, phénomène encore plus prononcé sur la catégorie des agrumes.
« Nous sommes en lien direct avec la production et nous cherchons à rémunérer le travail quotidien de nos agriculteurs à sa juste valeur », explique Hervé TAPIA, Responsable Agrumes Anecoop France.
Une agriculture raisonnée et labellisée
Sur la catégorie « agrumes » d’Anecoop, le positionnement est clair : faire la différence, oui, mais pas en versant dans le « green washing ».
« Nous avons réussi à devenir une référence pour nos clients. Ceci est notamment lié au fait que nous sommes situés au coeur géographique du savoir-faire cultural et historique de l’agrume, à Valence.
Nos agrumes bénéficient de l’IGP Citricos Valencianos (indication géographique protégée), souligne HT, gage de qualité des produits ».
Même si certains terroirs ne possèdent pas d’IGP/AOP, il est à relever qu’ils en restent le territoire de culture de ces produits par excellence, comme par exemple l’orange à jus de Séville, et le pomelo de Murcie.
On retrouve également dans la gamme d’agrumes proposée par Anecoop France d’autres garanties de qualité gustative et environnementale, comme par exemple le label Agriculture Biologique.
Deux centres de R&D et des vergers « tests » à la pointe de la technologie culturale
Le groupe Anecoop dispose de deux centres R&D situés sur deux bassins de production différents afin de travailler sur l’ensemble de sa gamme fruits et légumes.
Le premier se trouve à Alméria, au cœur des productions de légumes, il consacre ainsi ses travaux de recherches sur les familles de légumes, mais aussi sur la pastèque & melon. Le second, situé à Museros (région de Valencia) dans le terroir de l’agrumes et du kaki, est spécialisé sur ces familles de produits. Ce qui ne l’empêche pas d’effectuer également des travaux de recherches sur différentes autres références de fruits (raisin sans pépins, avocat, Kiwi vert, jaune, rouge …).
Depuis de nombreuses années, le centre d’expérimentation de Museros œuvre sans relâche autour des 3 axes cités précédemment : l’agriculteur, le consommateur et le client.
« Sur ce site, nous travaillons sur différentes variétés d’agrumes afin d’aider les producteurs à améliorer leurs techniques culturales, comme par exemple la lutte raisonnée, ou encore le travail autour de la gestion de l’eau… », explique HT.
Côté consommateurs, « il y a une demande grandissante autour des oranges rouges. Par exemple, nous avons travaillé autour de la variété « Taroco » en cherchant à la rendre plus juteuse, plus rouge, plus attractive pour les consommateurs ».
Enfin, « nous cherchons à proposer à nos clients des produits plus qualitatifs en début et fin de saison ». Un bel exemple en est le développement de la variété «clemensoon », variété précoce de clémentine très gustative et disponible dès début septembre dans les rayons des supermarchés.
Une reprise des exploitations par les coop’ d’Anecoop pour éviter l’abandon des terres agricoles
Une autre illustration de ce lien direct avec la production est la reprise et la gestion des sols laissés à l’abandon par des agriculteurs partant à la retraite. En effet, l’agriculture dans la région de Valence est caractérisée par de nombreuses petites exploitations individuelles qui ont tendance à disparaitre faute de repreneur, lorsque l’exploitant part à la retraite.
Pour éviter que ces surfaces agricoles ne se perdent, Anecoop, à l’aide de certaines de ses coopératives, reprend la gestion de ces terres pour les exploitants dont les enfants travaillant dans d’autres secteurs d’activité ne souhaitant pas reprendre l’exploitation familiale. Dans d’autres cas, il arrive qu’Anecoop rachète les terres complètement laissées à l’abandon afin de les réhabiliter en exploitation agricole.
« Pour éviter que ces terres agricoles ne soient abandonnées, nous gérons l’exploitation des vergers de A à Z. Nous y installons différentes variétés d’agrumes et y appliquons des méthodes culturales pointues et modernes, comme avec la coopérative de Benaguasil, dans la province de Valence, où nous avons entièrement pu réhabiliter des vergers d’oranges et de mandarines, et les faire labelliser” termine HT.“Soucieux de produire les meilleurs produits dans les meilleures conditions, nous améliorons ainsi en continue nos techniques agricoles afin qu’elles soient toujours plus durables et respectueuses de l’environnement”.
