Les acteurs s'appellent Amy, Dina, Marcus. Ils travaillent tous pour Cloud 9, une enseigne inventée pour la série (qu'on retrouve parfois dans des séries croisées comme Good Girls). Dans le magasin de Saint-Louis dans le Missouri aux États-Unis, les équipes, des employés aux managers, font au mieux pour satisfaire leurs clients.
Spoiler : autant être sincère de suite, pour ceux qui s'attendent à retrouver la réalité du monde de la grande distribution, ils peuvent passer leur chemin. Il faut dire que leur quotidien ne ressemble pas toujours à ceux que vivent les professionnels des magasins : « oui, c'est une pépite cette série, très drôle, mais en effet elle n'a rien avoir avec la grande distribution... ils ne travaillent jamais ! », sourient cette fan de la série et salariée en grande distribution de surcroît.
Pour les fans de la série et pour les curieux, Superstore débarque sur Netflix le 20 septembre et dans son intégralité de 6 saisons. Présentée dans des formats courts de 20 minutes environ, la série propose un format très rythmé qui n'impose pas de rester des heures devant sa télévision.
On vous donne 5 raisons de regarder la série.
Parce que c'est franchement drôle
Premièrement, la série est très drôle. C'est une série parfaite pour se détendre et voir le travail en grande distribution autrement. Franchement, c'est drôle sans être lourd. C'est léger. Et c'est sans prise de tête, l'idéal presque pour se détendre tranquillement même pour ceux qui veulent déconnecter du travail
Parce que c'est pas toujours réaliste, mais ça fait du bien
Alors oui, on est très loin du quotidien intensif que vivent les professionnels des magasins. Les employés passent plus leur temps à raconter leurs ragots qu'à mettre en rayon et leurs pauses café sont interminables. Le trait est forcément un peu exagéré, parfois à la limite de l'absurde, nécessaire pour rendre cette série la plus drôle possible : « c'est vrai qu'on ne peut pas dire qu'ils bossent beaucoup eux, mais les clients par contre on rencontre les mêmes.»
Parmi les éléments proches de la réalité, on retrouve les incontournables clients. Ils sont au coeur de la série. Questions étranges, remarques bizarres, oui, les clients de la série ressemblent aux nombreuses interactions que peuvent rencontrer les professionnels des magasins : « les scénettes avec les clients qui font n'importe quoi, c'est le truc le plus réaliste de la série pour ceux qui travaillent dans la grande distribution », commente l'une de celles qui suit la série.
On retrouve également un calendrier rythmé par les événements commerciaux comme les fêtes de fin d'année.
Enfin, les employés du magasin sont plus ou moins caricaturés : de l'employé parfait au manager incompétent, à celui qui veut quitter son job mais qui reste... tout y passe pour décrire l'équipe telle qu'on peut la connaître en grande distribution.
Parce que ça montre à quel point les supermarchés sont des lieux incontournables
Les supermarchés sont des lieux de vies importants pour n'importe quel consommateur. La série Superstore le démontre parfaitement en partageant des scènes qui se rapprochent de la réalité : un enfant perdu dans le magasin (ou ça arrive plus souvent qu'on ne le pense), une cliente qui utilise un produit en rayon avant de le replacer. Ces petits moments de la série font partie des événements qui marquent et finalement pas très éloignés de la réalité.
Parce que les personnages sont drôles et attachants
C'est la force de la série. L'ensemble des personnages sont profondément drôles, humains et attachants (un peu comme en grande distribution finalement). Cela rappelle que la grande distribution c'est d'abord une ambiance, un esprit de famille et un travail d'équipe. On se rend là aussi de toute la cohésion nécessaire pour faire vivre un commerce.
Parce que la série dresse aussi la face cachée du monde du commerce
Il y a un message qui ressort de cette série. En plus d'être foncièrement drôle et agréable à regarder, la série rappelle que le monde du commerce soulève de nombreux sujets de société.
Indirectement, Superstore pointe du doigt la société de consommation et toutes les aspérités liées au secteur (le capitalisme, la surconsommation, les conflits sociaux, les salaires et les faibles avantages). On retrouve dans la série les mêmes inquiétudes des professionnels des magasins, et là on n'est pas toujours très loin de la réalité.