Dans la grande distribution, la casse représente en moyenne 1 à 2% du CA des magasins. Valoriser les invendus est donc un levier puissant pour améliorer le résultat !
Optimiser les commandes et les stocks
De la commande à la mise en rayon, plusieurs raisons expliquent le gaspillage alimentaire dans la grande distribution : difficulté à prévoir la demande des clients, casse au moment de la mise en rayon, conditions de conservation, retrait des produits avant leur date limite de consommation ou présentant un défaut, nécessité d’avoir des rayons toujours remplis, etc.
Des GMS ont testé et approuvé plusieurs actions anti-gaspi à la source. En limitant la taille des bacs d’exposition, certaines enseignes évitent le sur-stock et la casse en rayon. Pour réduire les pertes liées aux invendus, des magasins proposent des produits « moches » à prix réduit. D’autres préfèrent miser sur une diminution du nombre de références proposées à la vente afin de limiter le risque d’invendus. Et pour les inciter dans cette démarche, des chefs de rayon sont objectivés sur l’optimisation de la vente du stock !
Le stickage pour écouler les produits date courte à tout prix
Le stickage consiste à adosser une remise exceptionnelle à un produit dont la fin de vie approche. Cet outil intelligent permet au distributeur de réduire la casse et ainsi sauvegarder les marges. Objectif : zéro invendu, zéro déchet à gérer !
Voici deux conseils de pros pour un stickage efficace :
- Privilégiez un taux de remise uniforme ! Cela simplifie la vie aux clients (et la vôtre au passage).
- Évitez de sticker l’épicerie et la boulangerie (risque de cannibalisation du fond de rayon, et baisse de la qualité perçue).
- Certains produits ne sont pas stickables : c’est le cas des fruits et légumes, qui partent alors directement au don.
Selon les magasins et le profil de leur clientèle, les produits stickés sont ensuite replacés en rayon, ou regroupés dans une zone dédiée, souvent appelée zone zéro-gaspi ou anti-gaspi.
Le don aux associations
Le don à des associations constitue un levier essentiel pour écouler les invendus alimentaires. Mais cela ne se met pas en place en un claquement de doigts. L’enjeu pour les équipes est de trouver la formule qui correspond à leur magasin, avec :
- Une organisation efficace et adaptée,
- Des associations caritatives locales.
L’organisation ultime permet de remettre des invendus impropres à la consommation humaine à des récepteurs animaliers.
La clé, c’est de coupler l’humain et le digital. L’humain pour accompagner les équipes sur le terrain au quotidien, et le digital pour mettre en relation donateur et récepteur, gérer le volet administratif et la traçabilité.
Être accompagné par des pros du zéro déchet alimentaire
Quand on parle de lutte contre le gaspillage alimentaire en magasin, difficile de passer à côté des chouchous des pros de la distribution. Oui, oui, on parle bien de Phenix, Too Good To Go, Zéro Gâchis, ou encore Comerso.
Too Good to Go est une application qui permet aux professionnels de vendre des paniers d’invendus à petit prix aux consommateurs. Zéro Gâchis édite un outil de stickage à destination des distributeurs. Comerso est spécialiste de la logistique du don.
Quant à Phenix, eh bien ils proposent l’ensemble des solutions : don aux associations caritatives et pour l’alimentation animale, application, outil d’automatisation du contrôle de date. Ils sont engagés dans l’accompagnement quotidien des équipes en magasin vers le « zéro déchet alimentaire ».
En étant accompagnés par Phénix, les magasins passent en moyenne de 35% à 85% de valorisation de la casse. La répartition étant la suivante :
- 50% des invendus alimentaires sont valorisés par le stickage
- 35% par le don à des associations partenaires
- Le reste est remis (gracieusement) à des professionnels pour l’alimentation animale.
Avec 16 magasins reconnus zéro déchet alimentaire, Phénix est en train de prouver que le zéro déchet alimentaire est possible. Le bac des déchets du Leclerc d’Argentan a ainsi fini l’année avec 20 canettes et bouteilles, alors que pendant ce temps, le Super U de Janzé a économisé 93 000€.