Néanmoins, ce travail de nuit peut avoir des incidences néfastes pour la santé des salariés, aussi bien sur le plan physique que mentales.
Pour le moment en tout cas, le travail de nuit est comptabilisé entre 21h et 7h du matin. Ce travail n’est pas sans conséquence pour l’organisme. Cette activité pendant la nuit peut s’avérer très perturbante.
Plusieurs risques
L’exposition à la lumière artificielle très tôt et très tard dans une journée perturbe l’horloge interne : l’Homme est conçu pour vivre le jour et dormir la nuit. La forte exposition à la lumière désynchronise l’horloge biologique interne. Si cette horloge interne est déréglée, cela peut avoir des conséquences sur le sommeil ou encore la digestion.
Le travail de nuit peut entraîner une diminution des capacités cognitives, c’est-à-dire une réduction de la concentration et de la mémoire, provoquer de l’anxiété, des dépressions. Le travail de nuit est également source de risques pour des accidents cardiovasculaires.
Des solutions pour réduire les risques
Face aux nombreuses contraintes du secteur, pas facile pour les employeurs de limiter les risques auprès de leur salarié. Toutefois, afin de réduire les nombreux risques, certains aménagements peuvent être mis en place.
Les instituts spécialisés préconisent plusieurs actions. Certaines relèvent de l’utopie mais elles pourraient corriger de nombreuses conséquences néfastes pour les salariés :
- ne permettre les postes de nuits qu’aux salariés volontaires (s’ils ont réellement le choix)
- permettre des temps de pause pour favoriser des micros-sieste de 15 à 20 minutes
- permettre en début d’activité, les missions nécessitant davantage de concentrations et d’attention
- réduire autant que possible la luminosité des néons
- sensibiliser les salariés et les inciter aux risques sur la santé
Si certaines de ces mesures paraissent compliquées à mettre en place, les dangers sont réels pour la santé des salariés.