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Sexisme et harcèlement en grande distribution : les femmes ne sont pas épargnées

Aujourd’hui, pas facile d’être une femme en magasin.

Jonathan Le Borgne
Jonathan Le Borgne

Vous avez été nombreux à raconter vos anecdotes sur la page Facebook et le compte Instagram. Avec toutes ces anecdotes aussi épiques, on a été obligé de faire une compilation des meilleures d’entre elles.

Aujourd’hui, pas facile d’être une femme en grande distribution sans être confronté aux remarques sexistes de certains clients. Bravo à certaines pour la répartie !

1 . Un jour au rayon poissonnerie un client a voulu que je lui écaille son poisson. Pendant que je préparais le poisson il a soudainement des paroles très… rentre-dedans. Le poisson prêt, je me retourne et je lui dis sur un ton sec : “Est-ce que je vous coupe la queue ?”. Il a de suite changé de visage, il a répondu non et est parti avec son poisson sans dire au-revoir.

2 . Un jour, je suis dans mon rayon, pas loin des produits étrangers. Et là, un client âgé me dit : “Y’a du chat là-dedans ?”. Il se répond à lui-même : “Ah ça tombe bien, je suis un excellent bouffeur de chatte.

3 . Un jour en caisse, un client me demande à quelle heure je fini ce soir. Je lui réponds que ça ne le regarde pas. Et lui de me répondre : “C’est dommage, j’aimais beaucoup vos lèvres, je les aurais bien vues sur ma b***. C’était un mercredi à 15h, mon troisième jour de caisse seulement.

4 . Je suis bouchère et certains clients ont déjà refusé que je les serve parce que je suis une femme, et donc selon eux pas un vrai boucher.

Des situations inconfortables

5 . Un jour à ma caisse, un client habitué du magasin, vient et me regarde longuement. Il me dit : “Toi, je te prendrais bien sur le capot de ma voiture”. Je suis resté sur le cul…

6 . Un jour en caisse je dis aux clients qui attendent que je suis ouverte. Bien sûr en parlant de la caisse. Et là, un client avec son caddie rempli me dit : “Ouverte à tout ?”.

7 . Un jour, je mets en rayon et j’utilise le tabouret pour les produits en haut de la gondole. Et là un client passe et me dit : “Dommage que les employées ne bossent pas en jupe”. Perversité niveau 3000.

8 . Un jour aux caisses rapides, je demande à un client comment il paie. Et lui de me répondre : “En nature c’est possible ?

9 . Un jour un client m’a souhaité de joyeuses fesses au lieu de joyeuses fêtes…

Métier

Jonathan Le Borgne Twitter

Éditeur de Je Bosse en Grande Distribution. Passionné par la transition numérique des entreprises. Consultant, formateur et stratège en communication digitale pour la grande distribution.

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